Depuis le temps que je réfléchis et que je travaille sur mon projet professionnel, je devrais avoir trouvé ce que je veux mais c’est toujours le flou, la confusion…
J’ai l’impression de ne pas avancer, de faire du sur place, j’en ai marre, je suis fatiguée.
Comme je la comprends !
Je suis moi aussi passée par là et vous aussi qui me lisez, peut-être pensez-vous la même chose.
Quand j’étais comme cette cliente, dans cette phase de réflexion où l’on veut aller vite, très vite, comme une course contre soi-même, en s’agaçant tout seul, nous oublions un élément fondamental : c’est NOTRE RYTHME !
Ce que j’ai appris personnellement, dans mon corps et dans mon âme, c’est que j’avais mon propre rythme
Et le mien est différent de chacun des vôtres. Ok, je suis lente.
- Et après ?
- Qui ça gêne, à part moi-même ?
- Après quoi suis-je obligée de courir ?
- À qui suis-je obligée de me comparer ?
- Pour quoi faire ?
Prendre son temps
Et avant toute chose, respecter et accepter que les grands et profonds changements se font progressivement, surtout s’il y a des deuils à faire.
Une reconversion ne se fait pas en 24h chrono. Trouver SON chemin, non plus.
Avez-vous essayé de monter un escalier 4 marches par 4 marches : difficile non ? Et étrangement, pour avoir essayé, je n’ai pas réussi et suis revenue au point de départ très rapidement.
D’ailleurs, à chaque fois que j’ai voulu aller trop vite, en me disant, ça y est cette fois c’est bon, je peux passer la troisième, oups… un évènement me mettait KO ! Et là, il se passait quelque chose d’extraordinaire, c’est que j’apprenais de mes erreurs. Je grandissais.
Comme on dit souvent en PNL (programmation neuro-linguistique ndlr) :
- Je me plante, je pousse
Alors petit à petit…
À force de tomber, j’ai compris que pour être sûre de monter correctement notre escalier, le mieux est de le faire marche après marche, un pas après l’autre.
Et puis, la bonne nouvelle c’est que notre escalier peut contenir des paliers, parce que cela permet aussi de le consolider, de se reposer si nécessaire et aussi de se retourner et de voir le chemin parcouru. Et là, c’est géantissime, car nous nous apercevons que nous en avons fait du chemin !!!!
En regardant le point de départ, nous comprenons qu’en fait oui, nous avons avancé.
Comprendre et accepter d’être là où nous en sommes au moment où nous y sommes
Ne pas vouloir aller plus vite que notre musique. Être dans l’instant présent tout en regardant l’avenir.
Et toujours, toujours, être accompagné.e. Car seul.e, c’est plus difficile de se relever quand on tombe. Cela ne veut pas dire que c’est l’autre qui nous relève, mais quand on est accompagné.e, le regard bienveillant de l’autre est un soutien, un encouragement, une porte ouverte sur un changement de perception de notre chute ou de notre erreur. C’est riche et tonifiant.
Il n’y a pas de mauvais chemin, il n’y a pas de mauvais choix, il n’y a pas de comparaison à faire, juste être ok avec soi sur le fait que nous avons un rythme qui nous est propre.
Si vous vous sentez perdu.e, en conflit avec vous-même, que vous avez l’impression de ne pas avancer et que vous avez besoin de clarifier vos idées, écrivez-moi ou appelez-moi, je capterai votre instant.